Nous sommes arrivé/es à Pointe à Pitre mercredi 23 à une heure moins le quart du mat. Nous avons parcouru 4129 milles (7647 km).
Jusqu'à la méto de jeudi 10, nous avons pu faire une route quasi directe, avec une prévision d'arrivée dimanche 20 au matin. Mais une dépression s'étant crée sur notre route, nous avons du descendre vers le sud, ce qui nous a rallongé. Malgré le détour, nous avons pris quelques grains entre des moments très estivaux. J'ai fait la mise à jour en conservant l'ordre chronologique du blog. Il faut donc aller à l'article " Départ de Madère " pour lire dans l'ordre chronologique. j'ajoute quelques photos de plus.
Je suis arrivé à Paris fin de matinée et suis en train d'attendre mon train. Je profite de ce temps pour faire les mises à jour en revivant quelques moments de cette super traversée, pas très facile, mais très riche et dans une excellente ambiance !!!

Jeudi 17 j'ai pris mon quart à 6h00 et mis la ligne à l'eau au lever du jour. La ligne a filé rapidement : vite ralentir le bateau. J'ai remonté cette superbe dorade coryphène d'un peu plus d'un mètre. J'ai réveillé Christophe pour la sortir car je n'ai jamais fait ça avant. Du coup Philippe que je venais de relever est également venu à l'aide. C'est à ce moment que nous avons arrêté les moteurs jusqu'à la fin, en gardant une réserve de 24 heures de sécurité et de quoi faire tourner le groupe électrogène jusqu'à l'arrivée. Il est très important d'avoir de l'énergie : radio, instruments de navigation. Nous sommes en mode économie d'énergie et d'eau. Celle que nous avions au départ dans le réservoir (700 litres) est consommée et nous devons en purifier avec le dessalinisateur qui fonctionne avec le groupe électrogène.

Samedi 12, étants un peu justes en huile moteur, nous avons profité du passage assez proche de nous d'un porte-container pour leur demander s' ils ne pouvaient pas nous en donner, ce qu'ils ont fait de façon très sympathique. C'était assez impressionnant de se mettre bord à bord de ce bateau de 260 mètre pour récupérer avec une gaffe le bidon qu'ils faisaient pendre avec un bout le long de leur coque. La manoeuvre s' est très bien passée. Pas de photo correcte, car c'était à la tombée de la nuit et que nous étions bien occupé/es à la manoeuvre. Je mets quand même celle que j'ai faite en souvenir (le cargo n'était qu'à environ 400 mètres au moment de la photo). La deuxième photo : deux grains au radar. Ceux là n'ont pas été pour nous, mais ça n'a pas été toujours le cas.

Quelques photos au fil de la navigation. Deux grains au radar. Ceux là n'ont pas été pour nous, mais ça n'a pas été toujours le cas. Nous avons vu des dauphins à plusieurs reprises, avec leur festival d'acrobaties, difficile pour les photos : c'était chaque fois face au soleil en fin d'après midi. De belles nuits avec des ciels superbes, du plancton phosphorescent (encore plus dur pour les photos), pas mal d'oiseaux : frégates, fous de bassan, etc. Nous avons aussi vu pas mal de poissons volants : très vifs pour se laisser prendre en photo, sauf lorsque ils se sont posés sur le pont du bateau. A partir de 1000 milles des Antilles, nous avons vu et traversé des plaques de sargasses : algues originaires de la mer du même nom. Elles ont parfois la bonne idée de s'accumuler autour des hélices jusqu'à les entraver. Du coup il faut plonger pour tout dégager. Le dernier jour, des baleines (rorquals) nous ont accompagné/es à plusieurs reprises, passant autour du bateau : des moments superbes. J'ai fait quelques photos mais vraiment pas terribles, je n'en mets pas ici.

Des photos du départ de Madère : Funchal, la capitale, Madère de nuit. Jeudi 20 Christophe a pêché une belle dorade coryphène que Margaux a aidé à sortir de l'eau... Christophe a aussi pêché une bonite et un thon et Margaux un thon. Nous avons eu de quoi nous régaler avec ce poisson frais. Mmmmh !

La marina de Quinta do Lorde

Avec l'arrêt technique à Gijon, nous avons raté de 24 heures des conditions qui nous auraient amené/es plein pot à Madère... Nous avons eu assez peu de vent... et en plus de face : donc beaucoup de moteur et un arrêt gaz-oil à Madère (Marina Quinta de Lorde) Belle balade et des géraniums en fleur. On repart de siute... A lèu lèu.

Petit déj, le gaz oil et c'est reparti. A cette heure ci (20:00) nous ne sommes plus très loin de la Corogne.

Une escale non prévue pour une intervention sur les moteurs. On espère pouvoir repartir demain samedi. Gijon est une belle ville.

ça y est et c'est vers devant... Toujours prévu une route la plus directe possible. Donc peut être pas d'escale. A lèu lèu.